Samedi 02
et dimanche 03 décembre 2006
Open International de Prémesques
(59) :
Thomas VITY à nouveau sur le podium
Le 02 et 03 Décembre 2006 s’est déroulé la 2éme édition de l’open de Premesques dans le Nord de la France.
Une compétition somme toute internationale car outre un grand nombre de dojos de l'hexagone, 5 autres nations avaient engagé des compétiteurs.
Et c'est dans une ambiance exceptionnelle que 180 combattants de tous âges et de toutes nationalités, croates, hongrois, luxembourgeois, néerlandais et belges allaient en découdre avec les français durant ce long week-end.
Et encore une fois, malgré cette rude concurrence, Marcilly réussit à tirer son épingle du jeu grâce à une très belle deuxième place de Thomas VITY, conquise dans la souffrance, et qui perd en finale devant un néerlandais déjà vainqueur de l'open des Pays-Bas cette année.
Mais, c'est tout d'abord le jeune Steven Lossouarn qui débute dans tous les sens du terme, puisque pour sa première compétition, c'est lui qui a l'honneur de démarrer les festivités.
Et comme lors des entraînements, il ne se laisse pas dominer par la pression et renvoie coup pour coup à son adversaire.
Malgré tout, le manque d'expérience va se faire sentir et Steven ne peut échapper à une élimination directe malgré les encouragements de tout le club et de sa famille présente pour cette grande occasion.
La machine est tout de même lancée et gageons qu'on reverra souvent ce nouvel espoir du club sur des tatamis et assurément sur des podiums.
Sur le deuxième tatami, Steve Nicolas s'appréte à son tour à combattre.
Deuxième lors de l'open des Pays-Bas, il rentre confiant dans ce combat qui paraît à sa portée.
Ces mawashi jodan, très rapide lui permet de prendre l'ascendant un court instant, puis son adversaire lui rend la pareille.
La lutte est très équilibrée et l'issue du combat est incertain. Mais , est-ce cette trop grande confiance qui lui joue des tours? Toujours est-il que Steve n'obtient pas la faveur des arbitres et est éliminé dès le premier tour.
Pendant ce temps, sur l'autre aire de combat, une victoire va enfin se dessiner pour le club.
Coachée par Frédéric Groult, la jeune Floriane Garrier est confrontée à un jeune garçon.
La parité est rude dans le sport, mais sans hésitation, Floriane parvient à dominer son adversaire et s'adjuge la victoire.
C'est ensuite au tour du plus jeune de la famille Bailhache de se lancer dans la compétition.
Jason, encouragé par ses frères, se lance à l'assaut et attaque avec vigueur. Mais, il baisse sa garde un court instant et se fait immédiatement sanctionner par un mawashi, qui lui vaudra un point ainsi qu'une place au deuxième tour.
Floriane tentera une nouvelle fois de faire plaisir à son public et entamera son deuxième combat avec confiance.
Hélas, la victoire ne sera pas au rendez-vous cette fois-ci mais Floriane peut s'enorgueillir de résister à des garçons de son âge.
Elle prouve encore une fois que le club peut compter sur elle pour nous ramener très bientôt un trophée.
Son grand frère rentrera également dans l'arène et tentera d'imiter sa soeur cadette.
Il parviendra efficacement à passer le 1er tour sur deux waza-ari , mais Romain échouera au deuxième tour malgré quelques belles tentatives dans un combat très animé et ne parviendra pas à se hisser vers les demi-finales.
Il n'aura donc pas accès au podium dans ce tournoi très sélectif.
Bernard Nazaret, instructeur principal du club et coach à cette occasion avait engagé un deuxième débutant, dans la catégorie 14-15 ans.
Un défi d'autant plus difficile à relever pour Mathieu Baudon, puisqu'il s'agit de lui, que ces séries font preuve d'un plus grand engagement physique.
Pour couronner le tout, Mathieu allait rencontrer immédiatement celui qui sera vainqueur de cette catégorie.
Pour une première, Mathieu ne se laisse pas démoraliser.
Il rend coup pour coup à son adversaire et essaie en vain d'arracher un point. Son adversaire est résistant, possède l'expérience et en dépit de tous ses efforts, Mathieu ne parviendra pas à franchir cet obstacle.
Gageons qu'on le reverra prochainement avec quelqu'esprit de revanche.
Le combat suivant, Thomas VITY entre en lice.
Face à un adversaire visiblement dépassé, il dominera lors de son entrée et ne sera jamais en difficultés lors de cette confrontation.
En toute logique, les arbitres lui accorderont unanimement la victoire.
Lors du second tour, la partie sera plus rude et le jeune marcillucien devra dépenser un peu d'énergie pour arriver à ses fins.
De très beaux gestes techniques (ura mawashi entre autre) de Thomas viendront agrémenter ce round, ce qui lui permettra de remporter à nouveau la décision des arbitres.
Puis vient le tour de son camarade Romain LAMOURET dans la catégorie des 16-17 ans.
Un minimum de protections est requis pour cette série, (coquille et protège-tibias obligatoires - protège-dents facultatifs) .
Cela n'inquiète nullement ce solide combattant qui ne semble ressentir aucune douleur.
Et dès le signal de l'arbitre, il se rue sur son adversaire et prend le dessus très rapidement.
Il ne le quittera d'ailleurs pas et c'est avec une grande joie qu'il emportera le combat.
Puis la confrontation suivante le verra face à un combattant prémesquois.
Romain, en forme, face à cet adversaire tout acquis à son public, dominera la première partie avec de très beaux gestes techniques également (tobi ushiro geri).
Mais ceux-ci ne seront pas payants et à quelques secondes de la fin, sur une petite ouverture dans sa garde, il prendra un coup qui le fera grimacer.
La sanction est immédiate et les arbitres créditeront le nordiste d'un waza-ari.
Malgré toute son énergie, Romain ne parviendra pas à rattraper ce handicap ce qui sera une aubaine pour son adversaire qui remporte donc ce combat et qui remportera également la compétition.
Dimitri PREVEL rentre à son tour dans la série 12-13 ans.
Il est face à un adversaire largement à sa portée et ses coups font mouche.
Malheureusement, ceux-ci sont trop puissants face au petit gabarit qu'il rencontre et il ne peut échapper aux avertissements du corps arbitral.
Déconcentré, il ne parvient pas à trouver le ton juste et, sur une erreur de garde, il sera sanctionné par un mawashi jodan.
Cela lui sera fatal et il échouera de très près pour le deuxième tour.
Dans la famille Bailhache, je voudrais Steven.
Bonne pioche cette fois-ci car son parcours sera prometteur.
Face à une jeune pratiquante de Kempo, il assure techniquement ses coups sans toutefois être brutal.
Il tape juste et obtient un premier point sur un mawashi.
Il rééditera cette action et gagnera ce combat par la même occasion.
La suite sera un peu plus compliquée car son adversaire est combattif.
Mais fidèle à lui-même, Steven applique la même méthode que précédemment et parvient à le déstabiliser à nouveau sur un beau mawashi jodan.
Son adversaire est à bout de force et commence à perdre pied ce qui permettra à Steven de remporter ce combat avec sur deuxième mawashi.
Il assure ainsi sa place en demi-finale.
Mais, là, le niveau est encore plus élevé. Toutefois, la première partie du combat les voit à égalité.
Malheureusement, lors de la reprise, Steven, sans doute éprouvé par le combat précédent ne peut contrer une attaque qui lui sera fatale.
Il échoue donc au pied du podium.
Pour accéder à la finale, Thomas VITY doit encore franchir un nouvel obstacle.
Au coup d'envoi, Thomas est déchaîné et son adversaire ne peut que constater son impuissance face à notre vaillant compétiteur.
Thomas domine et low-kick après low-kick, il construit sa victoire.
Ses coups sont assénés de plus en plus rapidement et son adversaire ne parvient pas à se protéger efficacement.
Une prolongation ne sera même pas nécessaire pour mettre fin à ce pugilat car Thomas obtiendra immédiatement la faveur des arbitres.
L'heure de la finale sonne pour Thomas. Et comme prévu, un hollandais lui fait face.
Encouragé par tous ses compatriotes, Thomas va se démener comme un beau diable pour venger Mathieu.
Dans certaines phases du combat, on peut même penser qu'il est à deux doigts d'y réussir, mais le batave parvient à contourner la difficulté.
Thomas continue de se lancer à l'assaut mais son adversaire lui rend dent pour dent.
Les coups sont puissants de part et d'autre, et chacun semble bien les supporter.
Puis la fatique commence à se faire sentir, et malgré une grande préparation basée sur l'endurance, Thomas accuse quelques faiblesses. Son adversaire en profite et lui place une technique jodan que Thomas ne parvient pas à éviter.
La suite du combat sera difficile pour les deux protagonistes mais aucun point ne sera plus comptabilisé.
La victoire s'échappera donc pour Thomas qui ramènera tout de même un trophée à Marcilly.
La compétition n'est pas terminée puisque le lendemain, la parole est donnée aux adultes.
Pour ce faire, le club engage un participant, en la personne de Guillaume NAZARET, le digne fils de son père.
La partie se joue cette fois-ci sans aucune protection (sauf coquilles et éventuel protège-dent pour préserver l'intégrité physique des compétiteurs).
Dans ce domaine, Guillaume n'est pas un novice et il mise sur son expérience pour franchir les différentes étapes.
Mais c'est sans compter sur le sort qui s'acharne sur nos compétiteurs car pour Guillaume, une ancienne blessure au pied semble resurgir.
Le public ne s'est aperçu de rien et l'encourage à passer des low-kicks.
Guillaume souffre terriblement, mais il continue de plus belle malgré quelques réticences sur certaines techniques.
Puis la souffrance prend réellement le dessus suite à un tsuki dans les côtes qui lui fera perdre le combat.
Malgré l'inquiétude de ses supporters et après quelques examens, Guillaume en sera quitte pour laisser le sport quelques jours, mais aucune blessure n'est à déplorer.
Bernard tirera un bilan plutôt positif de ce week-end, car, malgré le peu de trophées, il détecte aujourd'hui chez ses jeunes élèves un potentiel qu'il ne soupçonnait pas.
Gageons que nos compétiteurs se rattraperont lors du challenge de Marcilly qui sera organisé le 14 janvier 2007.
Cette manifestation était également l'occasion de remise des ceintures obtenues lors du passage de grades avec Shihan Collins l'an dernier à Marcilly.
C'est avec un grand plaisir que les ceintures noires tant méritées furent remises à Julien Lamouret et Hervé Chamboredon.
Nadège NAZARET tout émue eut le privilège de remettre la ceinture noire à son père Bernard, qui avait obtenu son 3ème Dan.
Encore toutes nos félicitations à eux trois.
L'open de Prémesques 2006 en images...